SED a récemment célébré son trentième anniversaire avec un objectif clair : rendre hommage à toutes les personnes qui ont rendu le travail de l’ONG possible pendant cette période. Aujourd’hui, nous nous sommes entretenus avec Javier Salazar et Ismael Cámara, directeur et responsable de la communication de l’organisation, et leur position lorsqu’ils nous ont parlé de leurs réalisations est la même : rendre hommage à toutes les personnes à l’origine de ce rêve.
L’organisation non gouvernementale mariste est active depuis trois décennies, période au cours de laquelle il est apparu que “ce projet est quelque chose de collaboratif qui rassemble une multitude de réalités”, explique Ismael Cámara. “Beaucoup de personnes qui permettent de continuer à rendre visible le travail de l’ONG ; les enseignants, les écoles, les volontaires et les entités locales qui collaborent dans les différents pays entre autres”, ajoute-t-il.
Dans l’histoire de la solidarité et de l’éducation de SED, il convient de noter que, de manière générale, ses objectifs restent les mêmes : “continuer à travailler sur le développement durable pour atteindre certains objectifs et surtout se concentrer sur l’éducation”, déclare Ismael Cámara, qui explique également que “dans chaque pays, les projets peuvent être différents en fonction des besoins, mais en termes généraux, ils s’engagent en faveur de l’éducation, de l’égalité des sexes et de la santé”.
L’ONG cherche à maintenir son activité, à accroître et à améliorer les réalités grâce aux écoles et à continuer à promouvoir le volontariat. Car “bien que la manière de collaborer soit diversifiée dans le travail social ou le bénévolat, entre autres, il est très important de promouvoir la collaboration. Parce que SED, c’est vous, c’est moi, c’est nous tous, nous sommes une famille”, a expliqué Ismael Cámara.
Il est également important de montrer que nous sommes maristes, que nous collaborons et que nous nous lançons dans des projets communs. Coïncidant avec la célébration du 25e anniversaire de la mort des Frères de Bugobe, SED et la Région européenne mariste ont voulu promouvoir l’une des actions de l’ONG en Côte d’Ivoire pour la construction d’un nouveau bloc de classes dans l’école Marcellin Champagnat de Korhogó”, explique son directeur, Javier Salazar.
Il s’agira d’un projet commun avec la construction de cinq salles de classe. “Après des mois de promotion du projet auprès des donateurs et des collaborateurs de SED ainsi qu’auprès de la communauté mariste, nous sommes parvenus à réunir les fonds suffisants pour donner une impulsion définitive au projet afin d’achever les travaux et d’atteindre l’objectif, auquel SED se sent étroitement lié”.
Pour ce qui est de l’avenir, M. Salazar déclare : “Nous avons organisé une réunion en octobre pour les ONG et les organisations qui se consacrent à la coopération internationale. Il s’agira d’une table ronde, avec des intervenants et la participation de tous les agents sociaux qui souhaitent assister et/ou participer, et nous réfléchirons à la coopération et aux droits de l’enfant”.
Cette réunion est promue par SED et présente une nouvelle caractéristique. Salazar révèle qu’il s’agit de “la publication d’un livre intitulé ‘Manual del índice de anticooperación’ qui est sur le point d’être publié”.
“Les années précédentes, nous avons étudié et collaboré avec sept universités sur l’anti-coopération dans le monde. En d’autres termes, nous évaluons tout ce qui empêche l’aide ou la coopération de porter ses fruits. Des éléments tels que la bureaucratie, la corruption ou certains vices qui entravent le travail et finissent par être un obstacle au développement. Dans ce sens, nous collaborons également avec l’Université pontificale de Salamanque pour compléter l’analyse.
Une infinité de petites actions et de grands gestes qui transforment et contribuent, car comme le dit très justement Javier Salazar : “le présent vous conduit déjà vers le futur, c’est pourquoi nous voulons continuer à travailler jour après jour pour continuer à rendre cette réalité possible”.