SED À TRENTE ANS
Le 2 février, l’ONG mariste SED a célébré son trentième anniversaire par un événement visant à rendre hommage aux personnes qui, durant toutes ces années, ont rendu possible le travail de l’ONG. Les écoles et les membres de l’équipe de l’organisation ont été les protagonistes de cet événement spécial.
Ismael Cámara, responsable communication de SED, raconte que l’ONG a toujours été une famille impliquant un grand nombre de réalités et de personnes : «Les écoles, les organisations locales, les bénévoles et les professeurs… au final tous ceux qui rendent possibles notre travail, mais aussi qui le rendent visible pour pouvoir le poursuivre».
Car s’il y a quelque chose que l’organisation met en exergue, c’est que « notre objectif se centre sur la capacité de rendre tangibles nos objectifs, et que les rêves que nous avons deviennent réalité».
Le 22 du deuxième mois de l’année 2022 a été choisi comme moment clé pour commémorer cette trajectoire de trente ans ; car comme l’explique Javier Salazar, directeur de SED, «tous les chiffres sont magiques, les nombres de nos succès et objectifs commençaient tous par le chiffre trois». 30 ans de travail dans 38 pays avec 3000 projets actifs, grâce à 3000 bénévoles, avec 37 millions d’euros, pour 3 000 000 de bénéficiaires, ce n’est pas un hasard mais le fruit de tout le travail que tous les membres de SED transforment en réa.
Après trois décennies à convertir ses rêves en réalité, SED maintient en vie son essence avec la devise choisie pour cette occasion si spéciale : «Sed de un nuevo mundo» (Soyez d’un nouveau monde).
La célébration a eu lieu à Madrid, mais elle s’est poursuivie en ligne dans de nombreuses écoles de toute la péninsule. L’artiste d’Albacete, Rozalén, n’a pas hésité à féliciter le travail de l’ONG avec un message virtuel dans lequel elle la remerciait pour son travail.
Concernant l’avenir, il existe plusieurs projets considérés comme importants par Javier Salazar, « car la célébration n’est pas seulement festive, mais aussi projection ». Coïncidant avec l’anniversaire de la mort des frères Bugobe, « un complexe scolaire est en cours de construction à Champagnat de Korobó. Car le présent nous conduit à un futur».
Mais pas seulement, une rencontre d’ONG et d’institutions se consacrant à la coopération internationale est prévue en fin d’année. À cette occasion, nous lancerons notre livre : Manual del índice de anticooperación (Manuel de l’indice d’anticoopération), où nous traiterons de l’importance des barrières et des clichés qu’il existe et qui compliquent la coopération.